Commune labellisée « Commune du patrimoine rural de Bretagne », Locmalo doit son nom à la juxtaposition de « loc » signifiant lieu consacré et de « malo », nom du patron de la paroisse. Découvrez à travers cette petite balade, une partie de son patrimoine.
Fiche technique
Difficulté : Facile
Durée (en heures) : 1h 00m
Commune de départ : Locmalo
Type de pratique : Pédestre
Étapes
1. L’église paroissiale
L’église Saint-Malo possède des éléments architecturaux variés qui s’expliquent par les nombreux remaniements qu’elle a subis. Du XVe siècle, la nef d’origine romane, sans bas-côté, représente la partie la plus ancienne de l’édifice. Deux chapelles seigneuriales remplacent les bras de transept. La chapelle nord est percée d’une belle porte gothique du XVIe. En ces temps, les Rohan ont fortement contribué à l’embellissement de l’église. Le classicisme de la fin de la renaissance se retrouve dans les pilastres soutenant la double corniche du portail. De nombreuses sablières aux motifs originaux ornent les poutres : sirènes, licornes, dragons, lions…mais aussi des centaures dont la fantaisie du bouclier fait oublier l’agressivité du combat.
2. Le calvaire à personnages
Ce calvaire du XVIe siècle est l’un des rares encore présents dans le Morbihan.
3. Les presbytères
Le presbytère à côté de l’église, a été construit en 1857-1858 et accueille aujourd’hui la salle communale. A quelques pas au nord devait se trouver un autre presbytère au vu du calice au-dessus d’une ouverture.
4. L’ancienne école
Achevée en 1885, elle accueille la mairie depuis 2017.
5. La chapelle de la Vraix Croix
En 1774, s’achevait la construction de cette chapelle qui abritait une relique de la Vraie-Croix. Cet édifice, en appareil de granit, était rebâti pour la troisième fois. Il était auparavant dénommé chapelle de la Magdeleine. Cette dénomination indiquerait que la chapelle dépendait d’une léproserie entretenue par les Hospitaliers de Saint Jean. A l’origine, située de l’autre côté de la route, la chapelle risquait d’être inondée à cause des crues du ruisseau Le Chapelain.
6. Chapelle ND de Grâce à Kerlénat
A 5 km du bourg. Malgré de nombreux remaniements, certains éléments font dater la chapelle au XVe siècle. L’artisan qui est à l’origine de sa charpente à sablières sculptées, a vécu au début du XVIe siècle. Il a non seulement fait preuve d’un véritable savoir-faire technique et d’une grande originalité quant au choix des thèmes, mais il a aussi été le créateur d’un modèle original : les centaures affrontés. Cet hybride mi-homme mi-cheval est la marque de fabrique de l’artisan. On retrouve à Kerlénat toutes les grandes figures du bestiaire fantastique médiéval : dragons, sirènes et licornes. Une galerie foisonnante de créatures fabuleuses s’offre au regard lorsque l’on pénètre dans le sanctuaire.