Sainte-Barbe - Le Faouët - © M-A Gouret-Puillandre
Le Faouët : pays de la Marion
Offrez-vous un voyage au cœur de l’histoire ! Visiter Le Faouët, c’est côtoyer la famille Boutteville et son formidable héritage du 15ème siècle.
La chapelle Sainte-Barbe
Cette véritable prouesse architecturale construite suite à un vœu, se dresse fièrement sur un escarpement rocheux d’où elle semble veiller sur la Vallée de l’Ellé. Vous ne manquerez pas de descendre jusqu’à sa fontaine ni de faire tinter la cloche qui se trouve près de la maison du gardien.
La chapelle Saint-Fiacre
Elle abrite un splendide exemple de jubé polychrome comme il en reste peu en Bretagne. Sur cette « bande dessinée » sculptée dans le bois, on retrouve entre autre la représentation des vices et des péchés, la tentation d’Adam et Eve, l’Annonciation… Face à une telle richesse, on comprend pourquoi cette barrière symbolique et matérielle séparant le chœur de la nef servait à l’enseignement des fidèles par le biais de son décor.
Les majestueuses halles
Mentionnés dès 1542, ce cœur névralgique du bourg a abrité bien des foires et des marchés ! Les halles sont indissociables des pillages perpétrés par Marion et sa bande de brigands au 18ème siècle. Marie-Louise Tromel, de son vrai nom, parcourut Le Faouët et ses alentours pendant une quinzaine d’années préférant, pour sortir de sa condition misérable, détrousser paysans et marchands plutôt que de céder à la mendicité dans une Bretagne où sévissait la famine.
On y retrouve aussi l’atmosphère qui charma, au 19ème siècle, les nombreux artistes peintres qui immortalisèrent les foires et marchés, les pardons et bien d’autres scènes de la vie quotidienne. La présence du Musée du Faouët, labellisé Musée de France, n’a donc rien à voir avec le hasard !