Chapelle de l'ancien couvent

Site et monument historiques ,  Classé ou inscrit (CNMHS) ,  Chapelle ,  Couvent à Le Faouët
  • En 1658, Sébastien du Fresnay, baron du Faouët et conseiller au Parlement de Rennes, fonde un couvent et charge les Ursulines, religieuses enseignantes, de l’instruction et de l’éducation des jeunes filles du Faouët et de sa région. L’instruction des filles est alors chose rare en France, notamment dans les campagnes où l’enseignement reste le privilège des garçons.

  • En attendant que le couvent puisse les recevoir, 9 Ursulines ont été logées au n°2 de la rue Pohe, établissement qualifié très longtemps de « Vieux Couvent » pour le distinguer du Couvent définitif qu’elles occuperont seulement à partir de 1679. Elles resteront donc dans le « vieux couvent » pendant plus de 20 ans et y donneront leurs premiers enseignements.

    La construction du couvent s’échelonne pour l’essentiel de 1658 à la fin du XVIIème siècle.

    Suite à la Révolution, les 28...
    En attendant que le couvent puisse les recevoir, 9 Ursulines ont été logées au n°2 de la rue Pohe, établissement qualifié très longtemps de « Vieux Couvent » pour le distinguer du Couvent définitif qu’elles occuperont seulement à partir de 1679. Elles resteront donc dans le « vieux couvent » pendant plus de 20 ans et y donneront leurs premiers enseignements.

    La construction du couvent s’échelonne pour l’essentiel de 1658 à la fin du XVIIème siècle.

    Suite à la Révolution, les 28 religieuses de l’époque sont expulsées du couvent en octobre 1792 (dans une lettre du 12 janvier 1792, les administrateurs du Directoire du District écrivent aux Administrateurs du Département : « Cette communauté est une pépinière d’aristocratie dont le venin se répand dans plusieurs paroisses, et même sur quelques ecclésiastiques assermentés de notre ressort ». En effet, elles ont refusé de prêter Serment à la Constitution. Dans leur courrier, ils ont même écrit : « Nous vous prions, Messieurs, de nous délivrer de ces furieuses le plus tôt possible. »). Le mobilier est alors vendu et les bâtiments sont réquisitionnés pour abriter pendant quelques temps les services administratifs de la municipalité et du district ainsi qu’une caserne et une prison. Puis ils sont alors vendus séparément (chapelle, enclos, classes, étables, magasin, maison principale…) à différents propriétaires, au profit de la nation.

    Mais entre les mains des nouveaux propriétaires, faute d’entretien, les bâtiments se détériorent de jour en jour : plancher, porte et fenêtres disparaissent progressivement. Du couvent il ne reste bientôt plus que les murs et la toiture, eux-mêmes fortement abîmés.

    Presque un demi-siècle après, 3 religieuses Ursulines de Carhaix, avec l’aide du vicaire du Faouët, décident de racheter l’enclos et la Maison en octobre 1836. Toutes leurs économies y passent. Elles travaillent alors d’arrache-pied pour relever ces bâtiments un à un de leur ruine.

    Le 11 février 1907, les Ursulines seront à nouveau expulsées du couvent, mais elles continueront leur enseignement aux jeunes filles du Faouët à l’école Notre-Dame, rue Jean-Corentin Carré, dès 1909. A cette date, leur couvent est racheté à l’Etat par l’évêque de Vannes qui y installe un collège d’enseignement secondaire pour garçons, jusqu’au retour officiel des Ursulines en 1921.

    Les Ursulines ont poursuivi leurs tâches éducatives au Faouët jusqu’en 1936, relayées ensuite dans cette mission par les sœurs de Kermaria jusqu’à la fermeture du couvent en 1982.

    Les bâtiments sont formés de deux ailes principales disposées en équerre. A leur intersection s’élève l’ancienne chapelle du couvent. Elle une façade au décor typique du XVIIème siècle : porte et niches en plein cintre, boules, pots à feu et pommes de pin.
    Derrière ce bâtiment était le jardin et le verger, le cimetière, avec en contrebas un lavoir et deux fontaines, dont une est toujours visible.

    Racheté par la ville en 1987, l’ancien couvent abrite désormais le musée du Faouët.
Prestations
  • Activités
    • Sentier de randonnée