Chapelle Saint-Nicolas

Elle est dotée d’un chevet plat percé d’une grande fenêtre axiale. On accède au clocher à flèche octogonale grâce à une tourelle d’escalier hexagonale qui se termine en lanterne.

A l’intérieur, le transept et la nef sont à vaisseau unique. La nef est séparée du chœur liturgique par un magnifique jubé commandé vers 1566 par les seigneurs du Dréors dont on pouvait voir les armes sur le pignon ouest jusqu’à la Révolution. Ce jubé, peint en 1580, repeint en 1768, se compose, d’un côté, de neufs panneaux sculptés illustrant des scènes de la vie du saint patron des lieux : sa naissance et sa mort mais aussi la guérison d’un aveugle, le concile de Nicée, le sauvetage d’un navire en péril, le miracle de la multiplication des grains, la résurrection des trois enfants mis au saloir, le châtiment d’un débiteur malhonnête et la résurrection d’un jeune homme. L’autre côté représente les apôtres. De la poutre de gloire, ne demeure que la statue du Christ.
A ce jour, il ne reste que treize jubés non transformés en Bretagne.

La chapelle Saint-Nicolas recèle une autre particularité : une roue à carillons. Cette dernière appartient à un ensemble de quinze pièces disséminées sur tout le territoire breton. Les roues à carillons, très courantes au Moyen-Age, jouaient un rôle cultuel durant l’Elévation. Cependant, elles pouvaient également servir lors de pratiques superstitieuses.

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