Chantier de l'église de La Trinité-Langonnet 2017 © RMCom
Le patrimoine en restauration
Eglise Saint-Malo à Locmalo
Histoire
Le culte de saint Malo, évêque d’Aleth et patron de la paroisse se répand au XIe siècle, ce qui expliquerait le choix du patronage. Certains historiens et érudits vont plus loin en voyant dans le toponyme Pourlet une référence au Plo Aleth avec une installation dans notre région d’un groupe issu de ce peuple pour expliquer le culte de saint Malo.
Plus tangible, une source écrite nous indique que ce nom apparait pour la 1ère fois dans une charte du XIIe siècle : « hospitale de loco Sancti Maclovii » ce qui fait référence probablement à une possession des Hospitaliers de saint Jean, bien implantés dans la région (Le Croisty, Priziac…)
Au XII siècle, la paroisse se trouve sous une double juridiction, celle du recteur et celle des Rohan seigneurs de Guémené à cette date. Principaux prééminenciers de la paroisse, les Rohan contribueront fortement à l’embellissement de l’édifice. A partir du XVIe siècle, ils délaissent l’église Saint-Malo au profit des seigneurs de Menoray, autres famille prééminencière.
Architecture
L’église primitive est en ruine en 1411 et des travaux sont effectués. De cette période subsistent seulement dans la nef l’ancienne porte sud, actuelle porte des fonts, et la fenêtre nord.
L’église actuelle est le résultat des reprises importantes qui s’ensuivirent durant les XVIe et XVIIe siècles ce qui lui donne aujourd’hui cette silhouette inhabituelle, due à la juxtaposition de trois éléments non contemporains. La nef du XVe siècle est flanquée de deux chapelles parallèles, ces deux chapelles faisant office de bras du transept.
Les transformations démarrent en 1500, date à laquelle les Rohan font reconstruire leur chapelle nord dans le style gothique flamboyant. 70 ans plus tard, la tour-clocher est élevée dans le style Renaissance. Une autre grande campagne de construction intervient au cours du 17e siècle : le chœur est rallongé d'une travée et prolongé de la sacristie à étage. La chapelle sud est entièrement reconstruite lors de la même campagne ; les grandes arcades du chœur sont reprises et les fenêtres nord de la chapelle nord semblent également avoir été refaites à cette date. Vers 1900, la charpente ancienne est recouverte d'un lambris plâtré.
Le projet de restauration 2019
Chapelle Saint-Yves à Lignol
La chapelle primitive Saint-Yves orientée est construite dans les années 1550 par les seigneurs du Coscro. Elle communique perpendiculairement avec une aile au nord dédiée à la Très Sainte Trinité. Cette aile au nord se révèle être une autre chapelle de Lignol datant du XVIe siècle dédiée à la Sainte-Trinité, démontée et remontée au nord de la chapelle Saint-Yves en 1728.
La charpente qui recouvre le choeur de la Trinité est un autre élément rapporté du XVe siècle cette fois qu'il a fallu adapter à son nouvel emplacement.
En 1663, la chapelle était sous autorité de la seigneurie du Coscro, elle bénéficie à cette date d'une importante restauration. Cependant, faute d'entretien, son état est devenu précaire. En 1926, la charpente et quelques murs s'écroulent.
Depuis 1979, un Comité assure son entretien.
Les travaux de restauration 2014 - 2019
Un important programme de restauration démarre en 2014. Sur la chapelle saint-Yves, une nouvelle charpente en châtaignier et une couverture en ardoises décroissantes et faîtage à lignolet sont installées. Les sablières sont restaurées et complétées des parties manquantes. En 2015 et 2016, la chapelle de La Trinité reçoit à son tour une nouvelle charpente.
Septembre 2019 : les travaux se terminent.
Eglise de la Trinité-Langonnet
L’église a conservé son enclos, et à 500 m de là, nichée dans un écrin verdoyant, la fontaine monumentale du XVIIe siècle.
Le chantier de restauration 2017/2020
La nef a été complètement restaurée en 2017 et les travaux se sont poursuivis dans le transept en 2018. C’est au niveau de la croisée que la remarquable charpente, laissée à vue depuis la dépose des lambris du 19e siècle dans les années 1960, est la plus complexe. Les sablières sculptées ont été déposées, restaurées et ont reçu leur nouvelle polychromie au printemps 2019.
Il faudra attendre 2020 et l’achèvement des travaux dans le chœur pour pouvoir admirer le résultat final. En attendant des visites de chantier sont régulièrement proposées au public notamment lors des journées européennes du patrimoine et à l’occasion du pardon de La Trinité en juin.
Oratoire de la Chapelle Sainte-Barbe au Faouët
Au nombre des travaux réalisés ces dernières années : la restauration complète de la maison du gardien et l'aménagement de ses abords en 2014.
Hôtel des Princes à Guémené-sur-Scorff
Cette maison renvoie à la période qui correspond à l'émergence d'une cité marchande et prospère. Sa position centrale entre le château et le départ d'un lotissement médiéval qui va s'étendre vers le nord au XVIe siècle, le long de cette rue Perez, laissent supposer un statut important des propriétaires. La construction des halles toutes proches en 1634, actuelle place Loth, vient conforter l'emplacement privilégié de cette maison qui se retrouve au coeur d'un quartier de vie rassemblant tous les éléments caractérisant un véritable centre urbain : justice, administration et commerce.
Chapelle Saint-Michel à Ploërdut
Chapelle de la Trinité à Lanvénégen
Mise en lumière du Grand Rempart à Guémené-sur-Scorff - Sécurisation Salle des gardes
La section dite du Grand Rempart (XIIIe-XVIe siècle) comprenant salle des gardes, courtine et tour, la Porterie (XVIe siècle) et la partie au sud dite Vieux Logis (XIIIe et XVIe siècles), sont les seuls vestiges en élévation du château des Rohan Guémené. Ils illustrent bien les différentes phases d’évolution de la résidence seigneuriale, de la motte castrale du XIe siècle jusqu’au palais de plaisance du XVIe siècle, période à laquelle il connaît sa plus grande extension. La suite sera une lente mais irrémédiable destruction jusqu’au démantèlement de 1927.
Les travaux de mise en valeur du château se sont poursuivis avec la rénovation de l’ancien garage et sa reconversion en espace muséal pour valoriser un quatrième élément, le plus remarquable sans aucun doute : l’étuve médiévale du XIVe siècle. Ce dernier témoignage de l’existence du grand appartement des bains, à l’origine situé près de la Porterie, et remontée dans cet ancien garage, a été l’occasion de créer cet espace muséal des Bains de la Reine. La réception des travaux a eu lieu en 2013 pour les vestiges de muraille, en 2014 pour l’espace muséal avec sa scénographie.